Sujet 2

Sujet 2: au choix

  1. “Je considère que l’espace est un matériel. Ma préoccupation principale est d’articuler l’espace. J’essaie d’utiliser des formes sculpturales qui rendent perceptible l’espace.” Richard Serra

Les artistes du minimalisme ont cherché à “rendre perceptible l’espace”. Vous analyserez quelques oeuvres de ce mouvement et d’autres oeuvres ou installations qui vous semblent fidèle au projet articulé par Richard Serra en vous demandant quel sens peut prendre pour le spectateur cette perception.

     2. Vous traiterez un sujet de concours parmi ceux parus. 

Je ne corrigerai pas de dissertation complète*  :  ce serait de la triche sinon. Je me contenterai de vous dire si vos problématiques et choix d’exemples sont correctes ou hors sujet.

  • * sauf si ce sont des écoles que vous ne passez pas

Quelques mots de correction du sujet précédent (que vous pouvez retrouver en suivant la flêche ci-dessus):

J’ai reçu une dizaine de problématiques et autant de dissertations complètes.

Pratiquement aucune des problématiques ne correspond tout à fait au sujet. Vous tentez de plaquer dessus d’autres problématiques : faut-il matérialiser un concept pour qu’il y ait art?  L’artiste doit-il être responsable/engagé? Qu’est ce que le désastre aujourd’hui et hop revoilà l’anthropocène?

Attention, même si en cours de dissertation vous pouvez aborder ces questions, pour expliquer que ce n’est pas tout à fait ce dont il s’agit là, elles sont hors sujet. Le coeur du sujet n’est pas de définir l’oeuvre d’art ni le rôle de l’artiste ni les thèmes de l’art contemporain, mais plutôt de s’interroger sur ce qu’est “l’acte créateur” à partir du moment où il ne s’agit plus simplement de produire une oeuvre.

Depuis la “dématérialisation de l’art”, le brouillage des limites entre art et vie, la création a été redéfinie comme “pratique” ou “praxis” : comment la “pratique” artistique se différencie de l’action (politique, sociale…)? Et de quelle manière ces pratiques ont-elles la puissance de changer le monde?

Il fallait que vos exemples montrent donc différentes formes de pratiques, celles en particulier qui ne ressemblent pas à l’action politique , et que vous n’oubliez pas de vous demander si ces formes d’art ont une quelconque puissance à changer le monde.

Quelques exemples ci-dessous de faire qui ne ressemblent à rien : 

Plusieurs d’entre vous ont aussi pensé aux performance de Marina Abramovitch ou de Yoko Ono, acceptant passivement de se livrer aux spectateurs.

Sous une forme plus humoristique, l’autoportrait de PIerrick Sorin, les revendications de GIanni Motti.

D’autres m’ont cités les artistes qui pratiquent la marche : la dérive des situationnistes, ou celles des artistes du Land Art, Richard Long, Robert SMithson, Robert Barry.

Ou encore Francis Alys :

1997, Francis Alys, The Paradox of Praxis

J’ajoute encore, pour vous inciter à aller regarder l’exposition en ligne, qui remplace sur Facebook l’exposition prévue à la Maison Européenne de la photographie.

“One Wurm a Day” :

1994, Erwin Wurm, Les 59 positions

 

 

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